mercredi 22 février 2017

Une des plus vaste crypte d'occident.


J'achève ici la visite de la cathédrale de Speyer par ce qui devrait être le commencement de la découverte; car en effet la crypte est la partie le plus ancienne de l’édifice, voulu avant tout comme le lieu de la sépulture impériale des empereurs saliques.

La crypte devait certainement adopter à l'origine le plan complet de la cathédrale mais aujourd'hui est "limité" au chœur et au transept ce qui est déjà particulièrement. Elle est composée de quatre salles de grandes dimensions qui reprennent le plan d'une croix latine au moins pour ses extrémités les plus courtes.


Elle demeure toutefois une des plus grande crypte encore intacte de l’époque romane avec une hauteur de plus de 6 mètres. Trois arcades sur piliers séparent les quatre salles chacun flanques de demie-colonnes qui servent de support à la nef. L'harmonieuse composition des piliers surmontés de chapiteaux cubiques décorés d'une simple moulure, donne l'impression de pénétrer dans une véritable foret voûtée de pierre.



L'alternance de pierres rouges et blanches des voûtes accentue encore l'impression d'harmonie et de force que l'on éprouve en visitant ce lieu.

Plusieurs autels étaient installés dans la crypte, dépourvus de toute décoration on ne sait à quel Saints ils étaient dédiés. La salle la plus orientale de la crypte possède des fonts baptismaux quadrilobés qui sont peut être parmi les plus anciens de la région.



Deux sculptures de lions y ont été conservées et sont les seules décorations figuratives que l'on y trouvera.



On accède enfin par un double escalier à la crypte du transept où sont conservés les tombeaux des empereurs. Les escaliers primitifs étaient sans doute plus larges.Les ossements qui ont fait l'objet de plusieurs mouvements ont été finalement disposés tardivement et redisposés dans cette espace qui est vite apparu trop étroit pour tous ses hôtes. On est frappé de découvrir des sépultures impériales reconstituées à l'identique fort modestes en comparaison de la majesté du lieu.




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